Trop de différences, trop de défiances 
Des peuples méprisés, opprimés, génocidés 
Pourquoi ? Car ils ne leurs ressemblaient pas : 
Hélas, on les croyait d’une autre race… 

S’ils voulaient s’exprimer, 
Ils étaient incarcérés, 
S’ils tentaient de se rebeller, 
Ils étaient massacrés. 

Nos ancêtres ont oublié, 
Quel était le berceau de l’humanité. 
Une seule origine, mais des routes différentes, 
Ont bardé leurs cœurs, de piques repoussantes. 

Esclavage, exploitation, extermination, 
Infligés à tant de nations… 
La valeur n’est pourtant pas liée à la couleur, 
De quel droit ont-ils engendré l’horreur ? 

Je parle du passé, mais ce n’est pas assez, 
Car notre présent n’est pas différent. 
Alors je crains pour notre futur, 
Crains qu’il soit aussi sombre que ce passé fut dur. 

Si l’avenir est une guerre déclarée 
Entre les citoyens de notre Gaïa bleutée, 
Notre espèce ne pourra résister, 
À cette sauvagerie innée : 

Nous qui apparemment, 
N’avons que des penchants violents, 
Serait-ce donc une fatalité, 
Cette autodestruction spontanée ? 

Pourtant existe la solution, 
Pas une révolution mais une évolution : 
Enterrons la méfiance, cultivons la tolérance, 
Pour que finisse cette haine rance ! 

Traversons les océans, les terres, les volcans, 
Mélangeons-nous, mélangeons-nous, 
Black, Blanc, ou Beur, nous sommes tous frères et sœurs, 
Mélangeons-nous, rencontrons-nous ! 

Ainsi naîtra l’humain de demain, 
Une même peau mais un nouveau cerveau, 
Une connaissance accrue, des différences ténues, 
Enfin l’acceptation, de l’idée d’une Terre-nation. 

Le monde est en couleurs, l’Humain à son image. 
Qu’y a-t-il donc de plus beau, que la vision de ce mélange ? 
Non pas une teinte fade, uniforme et nivelée, 
Mais le contraste foisonnant de ces couleurs juxtaposées !

Categories:

Tags:

2 Responses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *