It’s just a world. 
Better or worse, I can’t tell. 
It depends on you… 

Make it yours ! 

Je vis dans un monde. D’un point de vue terre-à-terre, ce monde est la Terre. Sur ce monde, certains endroits sont beaux, d’autres laids. Certains endroits sont habités, d’autres non. Certains endroits sont sauvages, d’autres domptés. Certains endroits sont connus, certains endroits sont méconnus, certains endroits sont inconnus. Dans un de ces endroits, il y a moi. Moi qui, souvent, dans mon endroit, ai envie d’être à l’envers.  

Je vis dans un monde. Un autre monde. Auquel on ne peut accéder qu’en étant à l’envers. Un monde en constante évolution. Il est créé en permanence, modifié en permanence. Pour l’instant, j’y suis seul. Mais ce monde a envie de grandir. Il veut vous accueillir. Venez, amis, venez, amies, s’il vous en prend l’envie. Amenez-y ce que vous voulez, faites-y ce que vous voulez. Ce monde n’a de limites que celles de l’imagination.  
 Il existe, quelque part, sur Terre, un canal. Entouré de verdure, il amène de l’eau là où les cultures en ont besoin. A intervalles irréguliers, des ponts de fortunes sont lancés par-dessus ce canal. Ils permettent de traverser. Ils ne sont pas souvent usités. Ici, de simples planches suffisent. Là, un demi-tonneau métallique, enfoncé dans le sol, sert de passerelle. Plus loin, une pile de sommiers grinçants enjambe le lit. Et non loin de là, il est une porte rouillée. Une extrémité sur chaque berge, couchée à l’horizontale, elle offre un passage entre les rives. On l’écrase sans y faire attention. Mais il suffit de l’ouvrir pour entrevoir Elevtherya…  

Je vis dans un monde. Il s’appelle Elevtherya. J’y suis seul. Mais il ne m’appartient pas. Ceux qui en connaissent l’entrée peuvent y pénétrer. Ceux qui y sont peuvent le façonner. Il suffit de l’imaginer, de le décrire, de l’écrire. Elevtherya, ce n’est qu’un monde. Meilleur ou pire, je ne peux pas dire. Cela dépend de vous… Apprivoisez-le !