Ça y est, c’est officiel : les Sarko ont divorcé. Oui, et alors ? Franchement, on s’en fout, non ?! D’ailleurs, c’est ce que disent les médias (la télé, pour le coup), par l’intermédiaire des personnes interviewées. Parce que les médias sélectionnent ce qu’ils veulent rendre public, ou tournent leurs informations de la manière qui les arrange. Dans ce cas, on peut donc conclure que le divorce sarko ne les passionne pas, puisqu’ils présentent des gens que ça ne passionne pas. Alors pourquoi en parler autant ? Depuis quand la vie privée des gens connus intéresse le grand public ? Encore, pour les stars de cinéma, je veux bien, ce sont des modèles que certains admirent. Mais chez les politiciens ? On peut s’y intéresser et se demander si ce divorce aura une incidence sur le travail effectué. D’ailleurs, c’est évident que certains événements de la vie privée ont une influence sur la vie professionnelle, mais ça a toujours été le cas, et ça le sera toujours ! Alors pourquoi rendre ça public ? Est-ce que ça n’aura pas encore plus d’impact sur ceux qui sont directement concernés ? À se savoir épiés en permanence, ils voudront faire bonne figure. Et on n’a pas forcément envie que tout le monde nous dévisage, dans ce genre de situations ! 

Autre point qui m’a énervé à ce sujet : un magnifique reportage sur le couple sarko et leurs tribulations amoureuses, avec une mise en valeur de la distance de Cécilia par rapport à son mari. Exemple : elle n’a même pas assisté à son premier discours à l’ONU ! Alors ça, c’est impardonnable, non ?! Pendant tout ce reportage, l’accent a été mis sur ce qu’aurait été censée faire Cécilia. C’est-à-dire suivre son mari présidentiel partout comme un chien. Elle n’a rien d’autre à faire, pas d’obligation, pas de tâches qui l’appellent ailleurs ? On avait vraiment l’impression que son boulot, c’était de rester à côté de sarko et de sourire sur les photos. Passionnant, non ? On comprend qu’elle ait envie de faire autre chose, dans ce cas-là ! Mais non, elle est la première dame de France, elle a des obligations vis-à-vis de ce statut ! Statut qu’elle n’a acquis que par mariage, il y a longtemps, avec un homme qui a fini président… Elle n’a rien fait pour « mériter » ça. Je ne sais même pas si c’est une position enviable ! Il parait qu’étant dans cette situation, on a droit à des privilèges. Mais en quel honneur ? Cette position produit de la renommée, mais certainement aucun droit ni obligation ! Alors, profiter de cette renommée pour mener à bien de grands projets, d’accord, mais laissons le choix à la personne concernée de réaliser ou non ces projets ! Pourquoi la femme de président devrait forcément assumer un rôle qu’elle n’a pas choisi ? Et, dans ce reportage, pourquoi mettre l’accent sur le fait qu’elle ne faisait pas ce que son mari attendait d’elle ? Parce que, à travers ça, j’ai un peu l’impression que c’est un message conservateur de femme au foyer et obéissante qui apparaît, et quand on connaît l’influence de la télé, ça fait peur. Surtout quand c’est un message, comme celui-ci, qui n’apparaît pas à première vue, mais qui réside dans un inconscient collectif, car ça conforte l’idée que c’est normal, si ça ne choque personne. 

Et puis, ils présentaient le divorce comme une banalité, « tout le monde divorce, aujourd’hui, ça n’a rien d’exceptionnel, alors pourquoi les sarko ne pourraient pas ? ». Alors que le divorce, ça marque une séparation, la fin d’une relation, et, quelque part, un échec. Car si l’amour se ressent et cimente les gens, un couple se construit, vivre à deux n’est pas toujours évident, et des sacrifices sont faits de chaque côté. Mais là, la séparation est présentée comme la solution de facilité, on se quitte à la moindre difficulté, au lieu d’essayer de façonner un environnement où l’amour peut s’épanouir. Si c’est ça la mode, maintenant, on aura bientôt des familles recomposées avec 10 parents et 50 enfants ? Rien de mieux pour ne plus savoir où on en est… On verra l’émergence d’une société où les enfants sont élevés par tout le monde, où il n’y aura plus l’appartenance à une famille ? Où les couples se feront se déferont au rythme de leurs envies ? Où les enfants ne seront plus une preuve d’amour, mais un besoin de pérenniser l’espèce ? Désolé, mais moi, je ne veux pas d’un monde comme ça, je ne veux pas d’un monde sans amour parental, sans amour filial, sans amour tout court. 

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