La vitesse sur la route serait-elle un privilège de riches ? La vitesse, plus toutes les infractions « mineures » au code de la route, passibles d’amendes. Comme le stationnement interdit, par exemple. Sauf que le stationnement interdit, ça peut se transformer rapidement en stationnement gênant, avec voiture embarquée à la fourrière. C’est plus gênant, faut aller chercher la voiture après, quoi… 

Bon, restons sur la vitesse : du moment qu’on a une voiture suffisamment puissante pour rouler vite, et que la route est assez dégagée pour rouler vite, rien n’empêche d’accélérer ! À part les limites de vitesses réglementaires, bien sûr. Mais ça n’empêche pas certaines personnes d’outrepasser ces limites, et de foncer négligemment sur les routes de France et de Navarre. Je ne m’étendrai pas sur le caractère dangereux de cette activité, ce n’est pas l’objet du présent article, même s’il est clair que plus on va vite, plus on a mal quand on finit par dire bonjour à un mur. 

Quand je parlais des riches, au début, c’est parce que, il y a déjà de cela quelque temps, à l’époque où on voyait un certain De Villepin à la une de tous les journaux, j’ai appris que certains hommes politiques que je ne citerai pas, c’est-à-dire le susnommé Dominique, Marie, François, René Galouzeau de Villepin, et un certain Nicolas S., entre autres, ont commis tellement d’infractions au code de la route que leurs permis de conduire devrait leur être retiré pendant au moins 250 ans. Cela dit, ça ne les dérangerait pas plus que ça : ces bestiaux-là, ça a des chauffeurs, livrés avec les voitures de fonctions… 

Mais comme ils sont au pouvoir, ils s’en foutent complètement… Même quand ils ne sont plus au pouvoir, d’ailleurs, ils ont toujours l’immunité. Au moins pour les présidents de la république (je ne vise personne, hein, suivez mon regard…) Ça, en soit, c’est pas nouveau. Mais peut-on étendre ce principe de l’immunité face aux infractions du code de la route à tous ceux qui ont les moyens, même s’ils ne font pas parti du gouvernement ni ne sont immunisés d’une quelconque manière, même par une carte Pompier du Mille Bornes

Parce que, finalement, qu’est-ce qu’on risque, en faisant des infractions au code de la route ? Des amendes, des points en moins sur son permis ? Mais si on a de l’argent pour payer les amendes, et de l’argent pour racheter les points qu’on a perdus, moyennant un stage ? 

Au passage, petite digression sur le concept du permis à points : concrètement, c’est un crédit, comme de l’argent sur un compte à la banque. Ce qui est bien, c’est que, quand on ouvre le compte, on nous offre plein de points (ou un peu moins, et le reste au bout de 3 ans si on a été sage entre temps). Ce qui est moins bien, c’est qu’on perd des points si on n’est pas sage. On a donc un crédit d’infractions. 

En effet, on VA faire des infractions. Obligatoirement. C’est prévu ! Sinon, on n’aurait pas un quota de points… Traduction : nous sommes tous de mauvais conducteurs, personne ne peut conduire sans faire d’erreur, nous sommes tous des criminels, dont certains ne se sont pas encore révélés. Ça fait plaisir ! Toujours du négativisme partout… Alors qu’il suffisait de créditer le compte à chaque infraction, avec retrait du permis quand le solde arrive à 12 points (ou 6 si on est jeune conducteur), pour que personne ne soit considéré comme malfaiteur… 

Mais bon, passons, revenons à nos moutons. Je disais que, si on avait de l’argent, on était à l’abri des peines encourues. On peut même aller plus loin dans le raisonnement : on pourrait très bien avoir un budget infractions, comme on a un budget bouffe ! Sauf qu’il y a des priorités, dans la vie, et la bouffe passe généralement avant les infractions… 

Ce qui fait qu’il faut avoir un minimum d’argent pour pouvoir faire ça. Mais ça m’étonnerait pas qu’il y en ait qui le fassent ! 

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