Produits d’un cerveau lent
 

« L’imagination s’élève plus haut que le meilleur cerf-volant. »

Lauren Bacall

Les animaux naissent en étant adaptés à leur milieu : de la fourrure pour se protéger du froid, des griffes pour s’accrocher au plafond, des cornes pour se défendre… Et nous ? Naît-on adapté à notre milieu ? Naît-on avec des prédispositions à utiliser la technologie ? Peut-on s’adapter, naturellement, à un environnement, non naturel, que l’on a soi-même créé ?

Le monde idéal peut-il exister ? En partant du principe, bien sûr, que nous sommes d’accord sur la définition de l’idéal : pour résumer, un monde en paix, dans lequel tout le monde vivrait en harmonie, à la fois avec ses voisins et son environnement, cherchant à faire le bien. Personne ne voudrait faire le mal, ce serait une notion que personne ne connaîtrait. Mais dans ce cas, le bien n’existerait pas non plus : ce n’est qu’une notion abstraite, qui n’a de sens que par l’existence de son opposé. Mais si le bien n’existe pas, comment un monde idéal peut-il exister ?

Là où les américains ont échoué, les aéroports ont réussi : ce sont de vrais melting pot, où des gens venus de n’importe où dans le monde se croisent, échangent des mots, vivent, dans une parfaite harmonie, sans jamais poser de problèmes à leurs concitoyens aéroportuaires. Ils sont bien trop pressés pour ça !

Pour être efficace, il faut doubler. En effet, l’efficacité réside dans la dualité : les organes importants sont présents en double dans notre corps : deux bras, jambes, oreilles, narines, yeux, poumons, mains, reins, deux ventricules dans le cœur, et deux hémisphères dans le cerveau. Sans parler de la reproduction : il vaut mieux être deux, sinon c’est plus compliqué. Plus de deux, ça devient trop. On ne veut pas partager, on accepte juste un identique, complémentaire. C’est dans cette configuration qu’on est le plus à l’aise, donc le plus efficace. Pour que quelque chose soit bien fait, faites-le donc en deux exemplaires, ça n’en sera que meilleur !

            Pour être efficace, il faut doubler. En effet, l’efficacité réside dans la dualité : les organes importants sont présents en double dans notre corps : deux bras, jambes, oreilles, narines, yeux, poumons, mains, reins, deux ventricules dans le cœur, et deux hémisphères dans le cerveau. Sans parler de la reproduction : il vaut mieux être deux, sinon c’est plus compliqué. Plus de deux, ça devient trop. On ne veut pas partager, on accepte juste un identique, complémentaire. C’est dans cette configuration qu’on est le plus à l’aise, donc le plus efficace. Pour que quelque chose soit bien fait, faites-le donc en deux exemplaires, ça n’en sera que meilleur !

Est-ce qu’il existe un féminin à « feu d’artifice » ? Si non, luttons contre le sexisme : inventons le feu d’artifille !

J’ai une grande nouvelle à vous annoncer : les extraterrestres sont parmi nous ! Non, je ne parle pas de ces microbes qui sont arrivés par météorite-vaisseau spatial. Je parle d’êtres intelligents qui ont voulu découvrir une autre civilisation, et qui ont débarqué sur la Terre. Problème : on ne les voit pas. Je ne peux pas vous dire pour quelle raison, puisque, moi-même, je ne les remarque pas. Peut-être sont-ils trop petits, ou trop grands, ou parfaitement identiques à certains objets de la vie courante, qu’on ne regarde même plus tellement leur présence nous est banale. Les lampadaires, par exemple. Je suis sûr que certains sont des extraterrestres cachés, bien alignés avec les vrais. Faites attention, quand vous croisez des lampadaires… saluez-les et ne leur manquez pas de respect !

On m’a parfois (souvent ?) reproché de ne pas avoir d’avis, de ne pas avoir d’opinion, parce que je réponds souvent « je sais pas ». En fait, c’est un raccourci, qu’il faut traduire, le plus souvent, par « là tout de suite sur l’instant, je ne sais pas, mais je suis en train d’y réfléchir, et je vous fournirai une réponse construite quand j’en aurai une à disposition. » Mais bon, il ne faut pas faire de généralité : parfois, ça veut juste dire « je m’en fent complètemous ! »

Comment mettre un terme à la faim dans le monde ? En cultivant des choux-fleurs. Tout simplement. Parce que les choux-fleurs sont des fractales. Ils ont donc une dimension infinie.

Un corps humain, en fin de compte, fonctionne comme un ordinateur : un cœur-processeur qui bat régulièrement ; un cerveau-unité arithmétique et logique qui effectue des opérations, qui réfléchit, qui garde des informations en mémoire ; tout un réseau de neurones-câbles qui transmettent les informations ; des périphériques divers qui permettent de dialoguer avec l’extérieur. Et Dieu a créé l’Homme à son image. Dieu serait-il un super ordinateur ?

Dans un cours de RSI, en commun avec les TPR, on nous parle des différents types de roues. Parmi eux, les roues folles. Appelées ainsi car elles peuvent bouger sans contrainte dans toutes les directions, faire des rotations à 360° : elles sont totalement libres. L’Homme existant déjà avant l’apparition de la roue, cela implique que ce qualificatif de roue folle a été inventé en référence à un concept humain, comme une image. Cela voudrait-il dire que les gens libres sont fous ?

L’espoir fait vivre. Si je souhaite quelque chose de réellement impossible, mais que je garde l’espoir de l’obtenir… Vivrai-je éternellement ?

Pourquoi peut-on nager, flotter, et remonter à la surface dans de l’eau, mais que ce n’est pas possible dans l’air ? Parce que l’eau est plus dense que l’air ! Alors, pour réussir à voler dans le ciel, il suffirait de rendre l’air plus dense qu’il ne l’ai actuellement, non ? Par exemple, en augmentant sa quantité sur Terre : plus de matière dans un même volume, ce sera forcément plus dense, non ? Il faut donc relâcher tout l’air, prisonnier partout sur la planète. Comme dans les bouteilles, les verres, n’importe quel récipient… Brisons nos verres pour nous envoler !

Au royaume uni, les adeptes de bondage sont rois.

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